Reseña del libro "Il faut toujours brûler ses cahiers d'écolier"
Saint James est une école privée très cotée; d'ailleurs, un cadre majestueux indique que nous sommes ici à la porte du grand monde, de cet univers vers lequel tous les élèves se dirigent. Cependant, sous le soleil de l'île de Prisseps et les lambris dorés des salles de classe, le vice s'exprime, même s'il est habilement voilé par un certain art de la dissimulation. Ainsi, Edwina Hartofsteel, la directrice, abuse tout le monde depuis bien des années: qui pourrait croire à la voir qu'elle fut un jour une voleuse de grands chemins ? Cependant, certaines personnes sont moins présentables que d'autres ! Je pense plus particulièrement à Barbara Parker, professeur de latin dont l'ignorance, l'anglais assez vulgaire et ses manières abominables amènent les élèves à penser que cette lady est en fait une "Madame", si vous voyez ce que je veux dire ! Que pourrait-on ajouter ? Faut-il réellement parler ici de Boyboy, ce professeur de dessin pédophile qui est soupçonné d'avoir tué le petit John Winderbrow ? Ou bien de Emma Steel, un professeur dont l'esprit est plus démoniaque que l'enfer de Dante ? N'aurait-elle pas mis le feu à l'établissement l'année dernière ? Je dis ça car son corps n'a pas été retrouvé ! Enfin, pour ma part mon opinion est faite: toutes les écoles sont des lieux de perdition, ce qui m'a amené depuis deux ans à employer un précepteur pour éduquer mon fils. C'est un homme très bien, peut-être un peu original avec son crâne rasé, son long manteau sombre et ses rangers... Quoi qu'il en soit vous êtes libre de choisir l'enseignement de groupe mais après la lecture de ce témoignage je doute que vous persistiez dans cette erreur !